Si l'animal possède des droits, son maître a des devoirs.

Posséder un animal de compagnie n’est pas anodin. S’il a été longtemps considéré comme une possession soumise au « régime des biens », son statut progresse avec la loi du 16 février 2015 en le reconnaissant comme un « être doué de sensibilité ». Le maître a donc des devoir envers l’animal de compagnie pour lui garantir son bien-être et sa sécurité.

L’identification

En cas de perte ou de vol, quand votre animal sera retrouvé, il sera plus facile de vous prévenir s’il est inscrit au fichier national d’indentification des carnivores domestiques (Icad). Un animal identifié a 90% de chances d’être rendu à son propriétaire contre 15% seulement s’il ne l’est pas.

Un numéro unique est attribué à votre animal par la méthode de votre choix :

  • par un tatouage de lettres et de chiffres sur la peau à l’intérieur de l’oreille ou de la cuisse,
  • par une puce électronique injectée sous  la peau. Cette puce détient une immatriculation qui peut être lue par un appareil.

L’âge minimum diffère en fonction de l’animal :

  • pour les chiens, l'identification est obligatoire dès l'âge de quatre mois,
  • pour les chats, tous les spécimens nés après le 1er janvier 2012 et âgés de plus de 7 mois doivent être identifiés,
  • pour les furets, l'identification est obligatoire dès l'âge de sept mois.

Le bien-être de l’animal

Plusieurs législations protègent le bien-être animal : l’arrêté du 25 octobre 1982, la convention européenne pour la protection des animaux, plusieurs articles du code rural et de la pêche maritime, du code pénal (liste exhaustive à la rubrique « textes de loi et références » à la fin de l’article « Comment signaler une maltraitance animale et quelles sont les sanctions ? »),etc.

Pour expliquer simplement le bien-être, on le divise en 5 libertés fondamentales de l’animal : 

  • absence de faim, de soif et de malnutrition : il doit avoir accès à l'eau et à une nourriture en quantité appropriée et correspondant aux besoins de son espèce ;
  • absence de peur et de détresse : les conditions d'élevage ne doivent pas lui induire de souffrances psychiques ;
  • absence de stress physique et/ou thermique : l'animal doit disposer d'un certain confort physique ;
  • absence de douleur, de lésions et de maladie : l'animal ne doit pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et il doit être soigné en cas de maladie ;
  • liberté d'expression d'un comportement normal de son espèce : son environnement doit être adapté à son espèce (il doit être en groupe si c'est une espèce sociale par exemple).

Respecter ces 5 libertés assure la bientraitance animale. Pour approfondir le sujet du bien-être animal, nous vous recommandons un article du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation « Le bien-être animal, qu’est-ce que c’est ? ».